(article d’origine sur https://cracherdanslasoupe.noblogs.org/?p=4830)
A la suite de « l’opération Renata » qui a conduit à l’arrestation de sept compagnons et compagnonnes et à une cinquantaine de perquisitions pour la plupart à Trente et à Rovereto, mais aussi à Rome, à Naples et à Cagliari, nous avons décidé de contrôler nos habitations, à la recherche d’oreilles ennemies.
En fouillant dans les boîtiers de prises et d’interrupteurs, nous avons trouvé 6 dispositifs accoustiques, des puces avec microphones, batterie, sim et carte mémoire (la sim et la carte mémoire étaient présentes dans chacunes sauf pour une).
Deux d’entre eux étaient situés à deux endroits différents du salon, l’espace commun de la maison. Un autre se trouvait dans le couloir qui mène de l’entrée aux chambres et au reste de la maison, les trois dernièrs ont été trouvés dans les chambres personnelles, une pour chaque chambre.
En cherchant mieux, nous avons remarqué qu’un micro placé au-dessus de l’interphone dans le couloir (celui sans carte sim ni carte mémoire) était équipé d’un canal de transmission vidéo. Nous avons découvert que les câbles étaient connectés à l’interphone, à l’intérieur duquel une caméra avait été montée avec un travail très précis. Comme le montrent les photos ci-dessous, l’objectif de la caméra pouvait observer à travers un petit trou déjà présent dans la structure d’interphone légèrement travaillé pour être adapté à l’appareil. Ce qui permettai aux flics de contrôler l’entrée de la maison, le couloir et même les portes des chambres privées des locataires.
C’est la deuxième fois que nous trouvons une caméra dans une maison habitée par des compagnons, ce qui montre un clair saut en avant en matière de répression.
Non seulement au téléphone, dans la voiture, pendant les assemblées, à la maison, mais également surveillé chez nous minute après minute et allant même jusqu’à écouter l’intimité de nos chambres à coucher.
Ces découvertes ne font que nourrir notre colère et notre haine pour la Digos et la Ros, ce à quoi nous voudrions dire qu’il ne suffira pas de nous observer de plus près et de nous faire sentir le souffle dans le cou pour nous faire peur et nous faire revenir sur nos idées.
des compagnons et compagnonnes espionnés
ci-dessous quelques photos des dispositifs :